Logistique du dernier kilomètre : Deleevfirst parie sur l’utilitaire électrique

Watèa s’est rendu chez Deleevfirst, spécialiste de la logistique urbaine de proximité. On a rencontré Pierre-Antoine Mariaud, Directeur des Opérations. On a évoqué avec lui les enjeux de l’électrique pour Deleevfirst, pour le secteur et les transformations pour une logistique plus vertueuse, les conséquences positives pour les chauffeurs-livreurs. Bonne lecture !

• Pierre-Antoine, vous êtes Directeur des Opérations chez Deleevfirst,  pouvez-vous vous présenter ?

Pierre-Antoine Mariaud, Directeur des opérations Deleevfirst. Mon rôle, c’est de m’assurer qu’on ait tout ce qu’il faut pour que ça se passe bien au quotidien dans nos livraison. À mes côtés, j’ai six chefs d’équipes et toute une équipe de livreurs, on est environ soixante-quinze salariés dans la société. On dispose d’une cinquantaine de camions et une vingtaine de vélos triporteurs qui tournent exclusivement sur Paris.

• Présente-nous Deleevfirst, la société de transport pour laquelle vous travaillez ?

Deleevfirst est une société de livraison, l’entreprise a été créé en 2019 par Bilel Maaloul et RedaLazrek. On s’est différencié en utilisant une flotte d’utilitaires électriques et cela a plutôt bien fonctionné : on a dorénavant deux entrepôts, le plus important ici à Valenton qui gère les véhicules motorisés et un second dédié aux vélos, dans Paris.

• Pourquoi avoir misé sur une flotte électrique ?

À la création de l’entreprise, les fondateurs ont engagé une démarche volontaire en proposant une livraison plus écologique. L’électrique apporte une réponse pertinente en ce sens. De plus, aujourd’hui encore l’essence représente une part majoritaire des véhicules dans le secteur de la livraison, l’électrique devient donc un vrai élément différenciant. 

• C’est tout le secteur qui se décarbone ?

En effet, c’est maintenant une volonté de beaucoup de donneurs d’ordres, car les retailers (distributeurs) sont aussi très demandeurs de livraisons décarbonées. C’est donc une stratégie qui permet de se différencier de beaucoup d’autres sociétés de transport. Chez certains de nos partenaires, nous sommes la seule flotte électrifiée. Cela nous permet aussi d’être aussi plus exigeants sur les secteurs de livraison à opérer.

• Pourquoi avez-vous choisi Watèa pour une partie de votre flotte électrique ?

On est rentrés en contact avec Watèa à l’occasion d’un salon en avril, le SITL à Porte de Versailles. Il s’est avéré que le contact a été très facile avec les équipes commerciales. De plus, un confrère basé à l’opposé de notre zone de livraison, et qui utilise les services Watèa, m’a dit du bien de vous. Mis bout à bout, ces contacts au salon et les retours de cette entreprise nous ont convaincu que cela pourrait être intéressant.

Et lorsque on a souhaité développer notre activité 12m3, on s’est dit qu’on allait changer notre fusil d’épaule. Jusque là, on achetait nos véhicules en propre, et avec Watèa on s’est dit que la formule abonnement longue durée pourrait être pertinente.

• Comment s’est déroulée la phase d’accompagnement ?

Une personne de chez Watèa est venue passer toute une matinée à l’entrepôt pour nous former sur les différents outils : application mobile, site internet portail gestionnaire, etc. Dès que nous avons des questions, nous n’hésitons pas à joindre les personnes référentes, on obtient des réponses très rapidement.

• Au quotidien, ça change quoi l’électrique versus le thermique ? Dans la gestion des tournées ?

Jusque là, on avait une activité 12m3 qui n’était pas réalisable en électrique.  On avait des thermiques. Mais les produits évoluent, et on a essayé avec les électriques. Il s’avère que cela ne fonctionne pas trop mal. Même en Île-de-France, des courses un peu plus longues distances restent réalisables sur une journée entière pour un véhicule utilitaire électrique. Il y a suffisamment d’autonomie dorénavant.

Et c’est aussi une raison pour laquelle on est passé par Watèa. Le modèle proposé par Watèa était le meilleur du marché en terme d’autonomie réelle. Le véhicule, en l’occurrence le Ford e-Transit, nous intéressait. Ça nous a aussi convaincu de passer par Watèa.

• Sur la partie digitale de l’abonnement, utilisez-vous les outils mis à disposition par Watèa ?

En tant que Directeur des opérations, j’utilise surtout le site portail gestionnaire, pour suivre l’activité des chauffeurs. Je sais où chaque chauffeur en est dans sa tournée, je peux facilement suivre l’avancement de sa journée.

Le portail est aussi utile pour la gestion de la recharge. Par exemple, la semaine dernière, je me suis connecté car un camion n’était pas encore rentré. J’ai vu en même temps que trois d’entre eux étaient déjà au dépôt donc théoriquement en charge. Mais seuls deux chargeaient réellement. Le dernier était bien au dépôt mais pas en charge. J’ai pu alerter mes chefs d’équipes pour qu’ils le remettent en charge, et permettre à la tournée de partir le lendemain. Sans ça, c’était une journée de livraison de perdue. C’est un gros plus, car je n’aurais pas pu facilement le détecter par ailleurs. 

• Que pensent les chauffeurs de la conduite d’un utilitaire électrique ?

Les chauffeurs adorent. On leur a mis à disposition, ils sont super convaincus. Les véhicules fournis sont hyper complets et qualitatifs, les chauffeurs y prêtent une attention particulière, et ils ont chacun un véhicule attribué. Autre avantage aussi, les pneus Michelin Cross Climate sont appréciés car robustes dans le temps : pas de crevaison constatée depuis plusieurs mois. Le matériel fourni est de très bonne qualité.

• Merci beaucoup Pierre-Antoine pour ces échanges et ce partage d’expérience, et merci à Omar Jendoubi de s’être prêté au jeu des photos.

Merci !